FESTIVAL des JARDINS

Il existe un ciel…

sous lequel, par une matinée du mois de juin, une classe de 5e du collège André Maurois, est descendue aux jardins éphémères, jardins d’artistes, sur une invitation de monsieur Franck ROTURIER – directeur des jardins de MENTON.

Ce qui prend ici la tournure d’un conte correspond à une entrée du programme : « Regarder le monde, inventer des mondes ; imaginer des univers nouveaux » et à la merveilleuse idée qu’a eue M. ROTURIER, de reproduire la maison d’Emily DICKINSON, considérée comme la plus grande poétesse des ETATS-UNIS. Accompagnés pour l’occasion, de M. PICOT – Principal, des professeurs : Mme PAPILLON – lettres, M. CIONI – anglais,  Mme CURTI – arts plastiques, et des professeurs documentalistes, Mmes ADAMOWICZ et MARTINCIGH, les élèves ont reçu un carnet d’exploration les initiant, avant la visite, à la poésie d’Emily. Ils ont réalisé des croquis et utilisé les iPads pour prendre des notes et quelques photographies du jardin dont ils ont apprécié la beauté et la fraîcheur. Car c’est bien un parcours sensoriel, artistique et culturel que l’on nous propose de suivre aux Jardins BIOVES, qui illustrent de la meilleure façon le slogan qui se fait devise : « Ma ville est un jardin ».

Anne-Sophie Papillon, professeur de français

 

 

Paroles d’élèves

« Les jardins que nous connaissons à MENTON ont été transformés en jardins d’artistes à l’occasion du festival des jardins. Nous avons été conviés par M. ROTURIER à une visite guidée. Ce qui fait l’originalité de ces jardins éphémères, c’est le parcours et l’invitation au voyage. »

« Nous avons visité une reconstitution de la maison d’Emily DICKINSON. Nous avons pu passer un moment contemplatif dans sa chambre, à ciel ouvert. Nous avons vu quelques-unes de ses lettres et sa célèbre robe blanche. »

« La maison d’Emily DICKINSON est une fidèle reproduction de celle qui se trouve à AMHERST dans le MASSACHUSETTS. Sans toit, elle est ouverte sur le ciel et nous invite à la rêverie. »

« Dans la maison, nous avons vraiment aimé la chambre car les murs étaient tapissés d’un papier peint fleuri, exacte reproduction de celui qui se trouve dans la maison devenue musée dans la ville de AMHERST aux ETATS-UNIS. Il y avait également son bureau avec une chaise où elle écrivait tous ses poèmes. Dans un angle de la chambre, se trouve une petite commode en bois et au centre, la fameuse robe blanche qu’Emily porta à la fin de sa vie. »

« Dans le jardin dédié à Emily DICKINSON , nous trouvons : un escalier, des piliers cassés, la reconstitution de la chambre avec le papier peint d’origine, il y a un bureau ainsi qu’une chaise et une commode. Un mur cassé évoque la construction et la déconstruction pour comprendre ses poèmes. Puis nous trouvons son jardin avec toutes sortes de plantes, une ruche et une serre faite de vitraux. »

« En lisant un de ses poèmes, nous avons compris qu’elle ne voulait pas être connue. Elle l’est pourtant devenue grâce à la qualité de son écriture qui nous transporte. »

« La partie du jardin que nous trouvons poétique est le labyrinthe car on se redécouvre avec la face lumineuse du labyrinthe qui nous évoque les bons moments et la face sombre qui nous rappelle les moments sombres et tristes de la vie. A la fin de ce labyrinthe, il y a un miroir qui veut dire que l’on se cherche tous, et si on se trouve, on aura du succès. »

« Le directeur des jardins a évoqué un labyrinthe qui reprend la thématique de la recherche de soi :

            Si on veut en sortir facilement, on le peut mais en traversant un pont sous lequel il y a de l’eau qui représente la vie.

            Quand on s’enfonce dans le labyrinthe, on peut voir un petit coin sombre et paisible où il y a un petit banc en bois qui représente la paix, après avoir traversé des temps lugubres.

            Si on s’enfonce encore plus, on peut voir au bout un miroir qui nous dit : «Si on se cherche, on se trouve.»

« L’endroit le plus inspirant est la chambre d’Emily DICKINSON . Le passage décoré de vitraux nous invite au voyage grâce à ses couleurs et nous rappelle la serre du jardin d’Emily. »

« La partie qu’on a préférée entre toutes, c’est la maison russe car à l’intérieur il y avait un piano, une bibliothèque, un miroir brisé des photos, des partitions et des coffres remplis de cartes et d’objets qui nous ont permis de nous évader dans d’autres pays. »

« Cette sortie nous aura beaucoup appris sur la vie personnelle d’Emily DICKINSON . On sait par exemple qu’elle était passionnée de botanique et que son herbier se trouve à l’université de Harvard. »

« Cette visite nous a apporté de la culture, de la connaissance et de la joie. Nous avons appris qu’Emily DICKINSON avait une grande passion pour la botanique. »

« Sortir du collège nous a permis de découvrir la plus grande poétesse américaine, ses œuvres ainsi que sa manière de voir les choses. »

Des citations que nous avons aimées :

« En reprenant ta place, tu récupéreras tes rêves».

«Et si le pardon réalignait les morceaux épars d’un bâtiment ?»

«Au milieu des haies,de tous les arbres,

Un seul est visible.»

« Quelle bravoure l’âme contient-elle, pour endurer ainsi. L’accent d’un pas qui approche – L’ouverture d’une porte. »

Les citations choisies par les élèves sont tirées des œuvres de Flora BONFANTI et Maria RALUC HANEA, deux auteures contemporaines éditées aux éditions Unes.

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