Lundi 30 septembre 2024 : visioconférence au C.D.I.
Manon AUDAX, de l’Institut de la mer de VILLEFRANCHE/MER
a présenté «La CACOPHONIE du MONDE DU SILENCE»
aux 6ème C et 4ème B
3 élèves de 6ème C
vous présentent leurs prises de notes : Le monde du silence est la mer et les océans.
Qu’entend-on dans l’océan ?
Dans l’eau, on entend des animaux marins (sauf le requin), les courants, le mouvement des algues et aussi le déplacement des coquillages et des cailloux et le bruit des bateaux, etc.
Les sons sont classés en 3 catégories selon leur origine :
| GEOPHONIE | BIOPHONIE | ANTHROPOPHONIE |
| Environnement | Êtres vivants | Activités humaines |
Le son est une onde générée par les vibrations des particules.
Ces vibrations se propagent dans un milieu donc le son dépend du milieu.
Dans l’air, le son se propage sur 340 mètres en une seconde.
Dans l’eau, le son se propage sur 1500 mètres en une seconde.
Le son se propage donc plus vite dans l’eau que dans l’air.
Pourquoi les animaux marins émettent des sons ?
Ils communiquent entre eux, se donnent l’alerte, se localisent, chassent, se reproduisent.
Les sons sont donc très importants pour eux.
Comment écouter l’océan ?
Les scientifiques ont des hydrophones et des enregistreurs.
Pourquoi écouter l’océan ?
Les scientifiques étudient l’impact de l’anthropophonie sur les animaux, comment leurs communications sont perturbées.
Les bruits produits par les humains produisent aussi du stress chez des animaux qui ont donc des problèmes de santé, ont du mal à se localiser, peuvent s’échouer et mourir.
Les scientifiques n’écoutent pas que les animaux marins : ils écoutent aussi le son des habitats, c’est-à-dire tous les bruits produits par tous les êtres vivants dans un endroit.
Chaque habitat a un son d’ensemble particulier : il est reconnaissable.
Ce son est surveillé, car lorsqu’il varie, c’est le signe qu’il y a un problème dans l’habitat.
Daniele ALFIER
Kenzo KOUIRESS
Lola SERNA
Les élèves de 4ème B groupe 1 présentent ce qu’ils ont retenu.
La mer n’est pas si calme. Il y a des êtres vivants dans la mer qui font du bruit.
Ils ne sont pas les seuls à en faire, il y a les êtres humains et leurs activités (les bateaux, les radars pour rechercher le pétrole, les explosions pour les forages, la construction et le fonctionnement des plateformes pétrolières ou des éoliennes).
Il y a aussi les bruits de l’environnement marin : les volcans sous-marins, les vagues, les icebergs, les forêts d’algues…
À la saison de la reproduction, les animaux marins communiquent avec les sons pour se localiser et/ou se séduire. Tout au long de l’année, ils utilisent aussi ces sons pour échanger, se retrouver, marquer leur territoire, localiser leurs proies et les chasser pour se nourrir.
Le son se déplace plus vite et plus fort dans l’eau que dans l’air, car les molécules sont plus rapprochées (c’est plus dense) dans l’eau.
Pour capter les sons dans les océans, on utilise un enregistreur avec un micro. Il y a malheureusement de la pollution sonore dans les océans de notre part (bateaux, radars militaires, forages, constructions des éoliennes…) ce qui perturbe certains êtres vivants marins et peut les faire mourir (dauphins…).
Dans le quiz, on a entendu le son des cachalots, des icebergs, des crustacés… et nous les avons trouvés très beaux.
Capter les sons dans les océans est intéressant ? car cela permet de comprendre la pollution sonore et de pouvoir la limiter (construire des moteurs moins bruyants par exemple…).
Les élèves de 4ème B groupe 2 présentent ce qu’ils ont retenu.
La mer n’est pas un endroit silencieux comme on a pu nous le laisser croire.
Pour écouter les sons dans l’eau, il faut un microphone et un enregistreur au fond de l’eau ou sur des robots qui bougent.
Les animaux échangent des ondes sonores pour se géolocaliser, attirer les femelles, chasser et se nourrir…
Il y a eu un quiz sur un son inconnu que l’on devait deviner entre deux propositions. Le bruit de l’iceberg nous a surpris, car on n’imaginait pas qu’il pouvait faire un bruit et le son était très particulier.
Il y a de la pollution sonore dans la mer à cause des humains (paquebot, bateau, exploration pétrolière, installation des éoliennes…).
Pour limiter cette pollution, il faut limiter le transport maritime ou faire des moteurs silencieux.
Il y a 3 catégories de son : les sons des humains, les sons naturels de l’environnement et les sons des êtres vivants de l’océan.
Écouter les bruits des océans est important pour connaître s’ils sont en bonne santé (exemple : si on entend moins de poissons au même endroit…).
Nadine GONOD – professeure de SVT
Pierre-Yves GAYRAUD – professeur de physique-chimie
Cécile GOVAERT – professeure documentaliste
remercient vivement Mme AUDAX – scientifique de l’IMEV qui, au vu de ce que les élèves ont compris, a fait preuve d’indéniables compétences pédagogiques.


